Une union qui marche : l’Europe de la vie réunie à Budapest
Ce samedi 27 mai 2017, la Fédération ONE OF US/UN DE NOUS organise le deuxième Forum européen pour la vie. Cet évènement a lieu à Budapest. Il est placé sous le haut-patronage du premier ministre Hongrois, Viktor Orbán et de la ministre de la famille, Katalin Novák. Il est la deuxième grande manifestation publique de la Fédération UN DE NOUS depuis sa création en 2014.
Le Forum UN DE NOUS réunit pendant une journée l’Europe au service de la vie : responsables politiques européens et nationaux, personnalités associatives, experts de la santé et de l’éthique, rassemblés autour du thème « Protéger la vie : le cœur du nouveau débat culturel ». Par cet évènement la fédération UN DE NOUS entend contribuer à :
- alerter sur le dévoiement des notions de personne, de la famille et de la vie humaine, et se mobiliser contre la déstabilisation de la société qui s’en suit,
- faire émerger un débat en Europe, encourager le développement de l’Europe basé sur des valeurs fortes au premier rang desquelles la protection de la vie humaine vulnérable,
- encourager les pays qui cherchent à protéger la vie et la famille comme la Hongrie, la Pologne et la République tchèque.
Au programme :
1) Plusieurs séquences thématiques, organisées en tables-rondes réuniront des responsables politiques et associatifs, ainsi que des experts. Plusieurs sujets seront abordés, notamment le rôle de la fédération UN DE NOUS pour faire émerger une nouvelle culture, la communication pour défendre la vie humaine les enjeux éthiques de la PMA (Procréation médicalement assistée).
Avec notamment, pour la France : Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, Thierry de la Villejégu, vice-président de ONE OF US, Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit la justice, Guillaume Bernard, politologue, Antoine Pasquier, journaliste de Famille chrétienne.
Pour les autres pays européens, notamment : Katalin Novák, ministre de la famille (Hongrie), Jaime Mayor Oreja, ancien ministre de l’intérieur et président de ONE OF US (Espagne), Ján Figeľ, représentant spécial de l’UE pour la promotion de la liberté de conviction, et ancien Commissaire européen (Slovaquie), Marek Jurek, député européen (Pologne).
2) La remise du 2ème prix ONE OF US à un « héros de la vie ». Le prix est remis cette année à un médecin américain.
3) Un concert symphonique : la Symphonie pour la vie, composée en l’honneur du professeur Jérôme Lejeune.
La Symphonie est une initiative de Pedro Alfaro, violoncelliste espagnol inspiré par le recueil de Jérôme Lejeune « Symphonie de la Vie ». Les textes expliquent le titre et les 5 mouvements : la vie dans le sein maternel, la famille foyer de vie, la recherche et ses limites, le sage au soir de sa vie face à une science sans conscience, et le mystère insondable de la création. Cette œuvre musicale est une exceptionnelle aventure culturelle au service de la vie ; elle permet à une nouvelle génération de pouvoir accéder au mystère, à travers l’harmonie, la beauté, la paix et la puissance qu’apporte une symphonie.
UN DE NOUS face à la Commission européenne devant la Cour de justice de l’UE
Lancée en 2012, l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS demandait l’arrêt des financements européens pour des projets détruisant des embryons humains (programmes de recherche ou projets de développement de l’avortement dans des pays tiers).
Ayant rassemblé en 2014 près de deux millions de signatures en Europe, cette super pétition institutionnelle est la plus importante depuis la création de cet outil (Traité de Lisbonne).
Une audience ONE OF US face à la Commission européenne s’est tenue le 16 mai devant une chambre élargie de la Cour de justice de l’Union européenne.
Il s’agit de trancher si la Commission européenne a eu tort en mai 2014 de refuser de transmettre la proposition législative issue de l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS au Parlement européen, pour débat.
Pour l’ancien député italien Carlo Casini, l’initiateur de cette ICE : « la démocratie dans l’Union européenne et le mécanisme d’initiative citoyenne européenne devaient permettre de rapprocher le citoyen de l’Union européenne. Si la Commission dit non, c’est ce rapprochement qu’on refuse ».
Ce qui se joue : la décision de la CJUE, attendu après l’été, sera historique car elle déterminera si le mécanisme de l’ICE est un instrument réel de démocratie participative, ou bien une imposture.