Délit d’entrave : un texte liberticide
Le Sénat a adopté une proposition de loi liberticide étendant le délit d’entrave à l’avortement, à « tout moyen » de communication et aux « pressions morales et psychologiques, (…) à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur une interruption volontaire de grossesse ».
Une information objective sur l’avortement est par nature dissuasive, compte-tenu de sa réalité violente, suppression d’un être avant sa naissance.
Ce texte est inconstitutionnel et inconventionnel : l’avortement est une dérogation, et non un droit. Le seul droit existant est le « droit à la vie » (art. 2 CEDH) et le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie (art. 16-1 code civ.).
Cette mesure nie la souffrance des femmes, mais « interdire aux femmes de pleurer l’enfant qu’elles n’ont pas gardé est inhumain »rappelle Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation.
Le texte va être discuté en commission mixte paritaire en janvier et voté une dernière fois à l’Assemblée. La Fondation Jérôme Lejeune continuera de mettra tout en œuvre pour lutter contre ce texte totalitaire jusqu’au bout.